Voyage en Islande : J2 PÉNINSULE DU SNAEFELLSNES
Petite halte près de Snorrastadir pour découvrir de loin le cratère de l'Eldborgarhraun : tapissé de verdure, il domine un vaste champ de lave. Mais nous ne l'approcherons pas car il faut marcher un moment et nous avons hâte de nous rendre dans la péninsule.
Premier arrêt Ytri Tunga, réputés pour ses phoques qui se prélassent dans la baie. Il y a déjà un car et des voitures, nous révions de l'Islande déserte, il faut croire que le tourisme a bien progressé et nous sommes décus de ne rien voir à part quelques canards. On se promène un peu sur le rivage et soudain, un rocher nous intrigue... les jumelles nous permettent de découvrir qu'il s'agit d'un phoque, bien tranquille au milieu de la baie qui nous regarde. Finalement, un peu plus loin, nous découvrons deux autres phoques qui eux se prélassent au soleil.
Nous nous arrétons à la source chaude de Lysuholl, pour profiter de la piscine thermale, très agréable et tranquille, l'eau n'est pas traitée, et les bords de la piscine sont un peu gluants, des algues ont colonisé les bords et les fonds, mais cela n'est pas génant, tout est très propre.
Puis on roule vers Arnarstrapi , les paysages sont magnifiques, de grandes baies de sable s'étendent sous nos yeux au pieds des pentes couvertes de lave aux allures parfois très étonnantes et couvertes en partie de mousse. Des pitons volcaniques aussi parsèment le paysage.
Après un arrêt à Bùðir on arrive à Arnarstapì, où l'on déjeune dans un petit restau très sympa mais bruyant : soupe et burger frite .
On décide ensuite d'aller approcher le glacier Snaefelljökull en traversant la péninsule par la piste 570.
Ca grimpe vite et on a une vue superbe de la vallée que l'on vient de quitter mais rapidement, on entre dans le nuage qui enveloppe la montagne et on n'en sortira qu'en resdescendant de l'autre coté. Nous n'aurons donc pas la chance de voir ce magnifique glacier de Snaefelljökull surnommé le fuji yama islandais, mais, dans le brouillard, nous traversons les langues glaciaires qui s'en échappent et qui ont été taillées pour laisser passer les voitures ! C'est très étonnant !
Et dès que l'on passe de l'autre coté, on retrouve le soleil et le ciel bleu!
Nous reprenons la route 54 sur la cote nord et trouvons notre camp pour la nuit après Grundarfjordur sur la péninsule après Setberg, sur la dernière partie de la piste presque inhabitée. On est face au fjord, c'est très beau et tranquille.
Il pleut une bonne partie de la nuit, mais le lendemain matin on a droit à une petite accalmie qui permet de se préparer tranquillement au sec.
C'est difficile parfois de trouver un lieu pour camper du fait des clotures qui bordent toutes les routes et empêchent d'entrer sur les (rares) chemins et ailleurs le dénivellé trop important à partir de la route ou les sols de laves ne permettent pas de passer, même en 4x4.